Casablanca, le 28 mai 2021 – Abritée par Aït Manos, artisan créateur de zellige, la Fondation Aït Manos repose sur deux raisons d’être : l’autonomisation économique des femmes artisanes et la valorisation des métiers d’arts ancestraux.
Bien qu’étant le pilier de l’économie rurale, les femmes disposent d’un accès limité aux ressources financières.
Aït Manos, via ses dirigeants, Ghalia Sebti et Tawfik Bennani, accompagne depuis 20 ans les villageois et en particulier les femmes d'Imzour à travers l’association Alanwar (région d’Al Haouz - Maroc).
En février 2020, l’ouverture d’un foyer pour femmes à l’initiative des villageois via plusieurs associations caritatives (regroupant 32 femmes sur 3 villages), a soulevé un certain nombre de questions :
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Comment créer des activités génératrices de revenus ?
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Comment permettre l’apprentissage d’un métier et la transmission de savoir-faire ancestraux ?
La Fondation Aït Manos voyait le jour, avec deux missions :
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Autonomiser les femmes :
En premier lieu, accompagner les femmes à créer et à commercialiser de magnifiques tapis en laine noués ainsi que des boucharouits.
La vente solidaire en cours a déjà permis de récolter près de 50.000 Dhs au profit de l’association Alanwar.
"En quelques mois, les villageoises ont fabriqué des tapis sublimes malgré les difficultés liées au Covid. En effet, les souks n’ayant pu se tenir normalement, elles n’ont pas pu s’approvisionner en laine. Ainsi, elles ont pris l’initiative de se remettre à filer leur laine comme le faisaient les anciennes, avec on le devine une qualité bien plus belle ! Quelle preuve d’agilité ! Quelle leçon! Avec cette première étape, elles ont pris confiance en elles car leur savoir-faire bénéficie à tout le village. A terme il conviendra de les aider à créer leur coopérative afin d’accéder à une véritable autonomie’’ explique Ghalia Sebti, co-fondatrice d’Aït Manos.
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Valoriser les métiers d’arts ancestraux :
